PROTECTION DES DONNÉES : UN ENJEU MAJEUR POUR SMI

À la suite des récents piratages informatiques dont ont été victimes des organismes de santé, SMI tient à rassurer ses adhérents quant à la protection de leurs données.

Plusieurs cyberattaques ont eu lieu en début de mois de février contre les opérateurs de tiers payant Viamedis et Almérys. Leur objectif était le vol des données personnelles des clients (état civil, date de naissance, numéro de Sécurité sociale, etc.). Si les deux organismes ont rapidement pris des dispositions en fermant notamment leur portail, l’inquiétude s’est propagée parmi les assurés.

SMI tient à rassurer l’ensemble de ses clients individuels et collectifs. Notre mutuelle n’est pas concernée par ces attaques et aucune de nos plateformes (espaces sécurisés, site internet) n’a été la cible d’une intrusion.

De même, bien que notre partenaire Santéclair soit en lien avec les organismes visés en tant qu’opérateur de flux TP, il n’a pas été impacté par ces incidents et a adopté les mesures nécessaires pour se prémunir contre toute attaque.

Depuis plusieurs années, la cybersécurité est un enjeu majeur pour SMI et nous renforçons en continu nos dispositifs afin de garantir l’intégrité des données de nos clients. Toutes nos équipes sont par ailleurs formées pour identifier et neutraliser toute tentative frauduleuse.

En 2023, nous avons consolidé la sécurisation de l’espace adhérent par la mise en place de barrages destinés à rendre impossible l’accès aux données sensibles : renforcement de la complexité du mot de passe, ajout d’un captcha, etc.

Nous invitons également nos adhérents à être acteurs de la protection de leurs données en leur conseillant de vérifier régulièrement l’activité de leur compte, de modifier périodiquement leur mot de passe et de nous signaler toute opération anormale.

Nous nous engageons enfin à prévenir nos clients individuellement en cas de suspicion de piratage.

Réforme des retraites : publication des décrets relatifs aux dispositifs de retraite anticipée

Après la publication le 15 avril 2023 de la loi de financement rectificative de la Sécurité sociale (LFRSS) pour 2023, dite « loi Retraites », de nombreux textes d’application étaient attendus. Voici un focus sur les décrets relatifs aux dispositifs de retraite anticipée.

Contexte

Pour mémoire, la loi « Retraites » prévoit le report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans à raison d’un trimestre supplémentaire par génération, pour les personnes nées à partir du 1er janvier 1968. Ce report concerne aussi les fonctionnaires.

Décret n°2023-435 du 3 juin 2023 : fonctionnaires territoriaux et hospitaliers et des ouvriers de l’État

L’objet de ce décret est de mettre en place les dispositions relatives au report de l’âge d’ouverture des droits à la retraite, à l’accélération du rythme de relèvement de la durée d’assurance et aux dispositifs de retraite anticipée.

Il transpose les modifications faites dans le régime de la fonction publique d’État par la LFRSS aux régimes des fonctionnaires territoriaux, hospitaliers et des ouvriers de l’État.

Pour ces catégories, l’âge de départ à la retraite est progressivement fixé ;

Les dispositions d’accélération de l’augmentation de la durée d’assurance requise sont aussi transposées. Les dispositions sur les limites d’âge, avec la possibilité de maintien en activité jusqu’à 70 ans, sont appliquées dans ces régimes.

Le décret s’applique aux pensions ayant pris effet depuis le 1er septembre 2023.

Décret n°2023-436 du 3 juin 2023

L’objet de ce décret est de mettre en place des dispositions d’application relatives au relèvement de l’âge d’ouverture des droits à la retraite et aux dispositifs de retraite anticipée.

Report de l’âge légal de départ à la retraite

Le décret fixe l’âge légal applicable aux assurés nés avant le 1er janvier 1968. Le report sera à raison de trois mois par année de naissance pour les assurés nés entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1967. L’âge légal de départ sera ainsi porté à 64 ans en 2030. Les personnes concernées par la réforme des retraites seront les assurés qui sont nés à compter de 1968.

Ajout de bornes d’âge d’ouverture de départ anticipé pour carrières longues

Concernant la retraite anticipée pour carrières longues, la réforme prévoit quatre nouvelles bornes d’âge d’ouverture des droits à la retraite dans le cadre du départ anticipé pour carrières longues, contre 2 aujourd’hui.

Les nouvelles bornes d’âge sont les suivantes :

Précision sur le dispositif de départ anticipé pour incapacité permanente

Le décret établit une distinction concernant l’âge de départ anticipé, en fonction du taux d’incapacité permanente. L’attribution anticipée de la retraite à taux plein sera ainsi possible :

Assouplissement des conditions de départ anticipé pour handicap

Le décret maintient l’âge de départ à la retraite anticipée des travailleurs handicapés (RATH), à partir de 55 ans.

Les conditions pour bénéficier d’un départ anticipé sont assouplies par :

Mise en place du départ anticipé pour invalidité ou inaptitude

Enfin, le décret maintient l’âge de départ à la retraite des personnes invalides ou inaptes à partir de 62 ans, devenant ainsi un dispositif de départ anticipé du fait du report de l’âge légal de départ à 64 ans.

Entrée en vigueur

Le décret s’applique aux pensions ayant pris effet depuis le 1er septembre 2023.

Tour d’horizon du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2024

Que réserve le PLFSS 2024 ? Voici un tour d’horizon des principales mesures contenues dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024, susceptibles d’impacter le secteur complémentaire.

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024 a été déposé auprès de l’Assemblée Nationale le 27 septembre 2023, avant d’être transmis au Sénat pour examen.

Le Gouvernement a engagé sa responsabilité sur ce texte en application de l’article 49-3 de la Constitution. Après rejet des différentes motions de censure déposées, le texte est considéré comme adopté par l’Assemblée Nationale au 4 décembre 2023.

Le Conseil constitutionnel, saisi le même jour, doit encore se prononcer sur la conformité de ses dispositions à la Constitution.

Principales dispositions issues du PLFSS 2024

Annulation du transfert du recouvrement des cotisations Agirc-Arrco à l’Urssaf 

Initialement prévu par la LFSS de 2020, ce transfert est annulé par le PLFSS pour 2024.

Ces deux organismes devront toutefois assurer une réponse unifiée aux questions juridiques qui leur sont communes.

Prise en charge des frais de vaccination

La prise en charge intégrale par l’AMO des frais d’acquisition du vaccin contre les papillomavirus (HPV) est prévue, au bénéfice des personnes vaccinées dans le cadre d’une campagne nationale de vaccination en milieu scolaire ou au sein d’établissements médico-sociaux.

Le ticket modérateur du vaccin contre la grippe sera supprimé, pour les personnes dont la vaccination est recommandée par le calendrier vaccinal.

Enfin, le ticket modérateur du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole sera supprimé, au bénéfice des mineurs.

Prise en charge de protections hygiéniques réutilisables

Le remboursement partiel de protections hygiéniques réutilisables est institué, au bénéfice des femmes âgées de moins de 26 ans. Une prise en charge complémentaire par les Ocam est prévue.

La prise en charge intégrale par l’AMO de l’achat de ces protections est prévue pour les femmes bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, sans limitation d’âge.

Parcours de soins coordonnés renforcés

Ces expérimentations issues de l’article 51 de la LFSS pour 2018 entrent dans le droit commun.

Il s’agit de financer de façon collective une équipe adaptée aux besoins du patient, pouvant se déployer entre la ville, l’hôpital et le secteur médico-social.

Ce financement sera assuré via un forfait réparti entre les acteurs du parcours. La participation de l’assuré devra être fixée par arrêté et fera l’objet d’une prise en charge par les Ocam.

Élargissement de la compétence des pharmaciens

Pour les cas d’angine ou de cystite simple, les pharmaciens pourront procéder aux Tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) et délivrer le traitement approprié (y compris antibiotique), sans ordonnance.

Contrôle des arrêts maladie

Contrôle de la pratique de la télémédecine

Incitation au recours au transport sanitaire partagé

En cas de refus de recours au transport sanitaire partagé compatible avec l’état de santé du patient, celui-ci verra la prise en charge de ses frais minorée. Cette minoration ne pourra pas être prise en charge dans le cadre du contrat responsable. Enfin, le tiers payant ne pourra pas être appliqué.

Repérage des enfants de moins de six ans susceptibles de présenter un trouble de santé à caractère durable et invalidant

Ce parcours de repérage sera fondé sur une collaboration entre différents professionnels de santé, libéraux ou en établissement de santé, ainsi qu’avec les structures médico-sociales.

La participation de l’assuré sera définie par arrêté et fera l’objet d’une prise en charge par les OCAM.

Principaux amendements retenus dans le projet de loi

Quelques amendements introduits dans le cadre des débats parlementaires méritent d’être relevés.

Suppression des jours de carence en cas d’arrêt maladie faisant suite à une interruption médicale de grossesse

Les trois jours de carence seront supprimés en cas d’arrêt maladie faisant suite à une interruption médicale de grossesse. Les IJSS seront donc versées dès le premier jour d’arrêt.

L’interruption médicale de grossesse vise les cas dans lesquels la grossesse est interrompue en raison du péril grave à la santé de la femme, ou de la probabilité que l’enfant naisse atteint d’une affection particulièrement grave reconnue comme incurable.

Limites d’exonération de cotisations patronales maladie et allocations familiales             

Les plafonds de rémunération éligible aux exonérations au titre des cotisations patronales d’Assurance maladie et allocations familiales sont révisés. Leur valeur, fixée par décret, ne pourra être inférieure à 2,5 et 3,5 SMIC en vigueur au 31 décembre 2023.

Cette mesure aura pour effet de permettre au gouvernement de limiter à ces montants les exonérations octroyées, là où ils font aujourd’hui l’objet de revalorisation selon les évolutions du SMIC en vigueur.

Ouverture de la possibilité d’un remboursement intégral des fauteuils roulants dans le cadre du « 100% Santé »

 L’article L. 165-1 du code de la Sécurité sociale, qui définit la liste des produits et prestations remboursables par l’AMO, est modifié par amendement de manière à ouvrir la voie au remboursement intégral des fauteuils roulants inscrits sur cette liste dans le cadre du dispositif « 100% Santé ».

Cette extension du dispositif « 100% Santé » aux fauteuils roulants devra être concrétisée, dans son principe et ses modalités, par un texte ultérieur.

Enfin, d’autres mesures d’une moindre importance pour notre activité ont été retenues dans le projet de loi :

À noter : Les mesures présentées ci-dessus ne sont pas définitives : le Conseil constitutionnel, saisi du projet de loi, peut en écarter certaines.

Un nouveau dispositif de contrôle des droits

À compter du 1er décembre 2023, SMI met en place le service « Droits en ligne – IDB », qui permet aux professionnels de santé de consulter en temps réel les droits des adhérents.

La carte de tiers payant est envoyée chaque année par SMI à tous les adhérents qu’elle gère, qu’ils relèvent d’un contrat individuel ou collectif. Elle leur permet, lorsque qu’ils la présentent à un professionnel de santé, de ne pas effectuer l’avance des frais pris en charge par notre mutuelle. Il est ainsi possible de bénéficier du tiers payant auprès de tous les professionnels de santé qui l’appliquent (pharmacien opticien, dentiste, hôpital, etc.).

Lorsqu’un salarié, bénéficiaire d’une complémentaire santé dans le cadre d’un contrat collectif obligatoire, quitte son entreprise en cours d’année, il ne doit plus utiliser sa carte de tiers payant car ses garanties sont résiliées dès sa sortie des effectifs.

Toutefois, certaines personnes continuent à se servir de leur ancienne carte et à bénéficier du tiers payant alors qu’elles n’ont plus de droits.

Afin d’éviter le remboursement de prestations indues, SMI met en place, à compter du 1er décembre 2023, un service nommé « Droits en ligne – IDB ». Celui-ci permet aux professionnels de santé de vérifier les droits des patients en temps réel, dès présentation de la carte de tiers payant, et de confirmer la validité du document et les garanties associées au contrat.

Ce dispositif permet aux professionnels de santé de ne pas prendre en charge des frais qui ne seront pas remboursés par notre mutuelle. Il a également une valeur d’engagement car lorsque SMI confirme l’existence des droits, elle certifie la prise en charge des dépenses.

Jurisprudence sur le maintien de la garantie décès après résiliation

La Cour de cassation a apporté, par un arrêt du 21 septembre 2023, une précision inédite sur le maintien de la garantie décès après résiliation du contrat d’assurance.

Une société a souscrit plusieurs contrats de prévoyance collective successifs. Un salarié cadre supérieur de cette société est placé en arrêt maladie jusqu’à son décès, dans les conditions suivantes :

L’assureur B et l’assureur C refusent de garantir ce décès et de verser le capital correspondant. Les proches du salarié décédé assignent ces organismes en justice.

La Cour de cassation doit répondre à la question suivante : l’assureur du contrat
« décès seul » (assureur B) est-il tenu de maintenir sa garantie au profit du
salarié placé en arrêt de travail, en cas de décès survenant après la résiliation de son contrat d’assurance, alors que les risques incapacité et invalidité étaient assurés auprès d’un autre organisme assureur (assureur A) et qu’un nouveau contrat de prévoyance décès cadre était applicable dans l’entreprise
(assureur C) ?

Pour identifier l’assureur auquel cette garantie incombe, la Cour de cassation appuie son raisonnement sur l’article 7-1 de la loi « Évin » qui prévoit que lorsque des salariés sont collectivement garantis « dans le cadre d’un ou de plusieurs contrats comportant la couverture des risques décès, incapacité de travail et invalidité », alors « la couverture du risque décès doit inclure une clause de maintien de la garantie décès en cas d’incapacité de travail ou d’invalidité ».

La Cour retient qu’il revient au premier assureur, l’assureur B, de garantir ce décès.

Ainsi, lorsqu’un contrat de prévoyance couvre un collectif de salariés au titre du risque décès, cette garantie peut être déclenchée après la résiliation du contrat dès lors que :

Autrement dit, la Cour de cassation fait prévaloir l’article 7-1 de la loi Évin sur l’article 2 de la même loi, selon lequel l’organisme assurant le collectif des salariés est tenu de garantir les pathologies dont le fait générateur est antérieur à la conclusion du contrat. Un raisonnement fondé sur cet article 2 aurait abouti à retenir la compétence de l’assureur C.

Quelles conséquences ?

 Cet arrêt est important puisque la Cour de cassation ne s’était encore jamais prononcée sur le maintien de garanties décès au sens de l’article 7-1 en cas de couverture par des assureurs différents des risques décès, invalidité et incapacité.

La charge du maintien de la garantie du risque « décès » incombe, selon cet arrêt, à un assureur qui n’a pas nécessairement été informé de l’existence d’un contrat couvrant par ailleurs les risques incapacité ou invalidité et, au-delà, de la survenance d’un sinistre incapacité ou invalidité avant la résiliation du contrat le liant à la société.

C’est pourtant bien à cet assureur qu’il appartient d’assumer le risque.

 Pour consulter l’arrêt : Cass. 2ème Civ., 21 septembre 2023, n°21-22.197

Sécurisation de l’espace entreprise

Afin d’assurer la protection des données personnelles, SMI renforce la protection de l’espace entreprise.

Depuis quelques années, les cyberattaques sont de plus en plus nombreuses et elles touchent les entreprises de tous les secteurs d’activité. Afin de s’en prémunir, il est nécessaire de mettre en place des barrages pour rendre impossible l’accès aux données sensibles.

SMI a donc entrepris des actions de sécurisation de l’espace entreprise, destinées à protéger les informations personnelles et à empêcher toute intrusion :

À noter : pour des raisons de sécurité, le captcha ne fonctionne qu’avec les dernières versions des navigateurs, quel que soit l’équipement utilisé (ordinateur, tablette ou mobile).

Afin de rendre nos clients acteurs de la protection de leurs données nous leur conseillons de vérifier régulièrement l’activité de leur espace entreprise et de nous signaliser toute opération anormale.

Quels sont les pouvoirs de guérison de notre cerveau ?

La complexité du fonctionnement cérébral n’a pas encore livré tous ses secrets mais le rôle du cerveau sur notre santé est scientifiquement prouvé. Quels sont les pouvoirs de guérison de cet organe fabuleux ?

Avec un poids moyen de 1.3 kg, 83 milliards de neurones et des trillions de connexions, le fonctionnement de notre sphère cérébrale fascine depuis l’Antiquité. De nombreux chercheurs ont, petit à petit, construit les fondements des neurosciences, la discipline scientifique qui se consacre à l’étude du système nerveux et particulièrement du cerveau.

Saviez-vous qu’au début des neurosciences, l’intelligence d’une personne était mesurée en pesant son cerveau ou que le recours à la trépanation* existe depuis 10 000 ans ? Grâce aux innovations de l’imagerie médicale, nous savons désormais comment le cerveau est structuré et quel rôle il joue dans notre survie en permettant de nous adapter constamment à notre environnement et à son évolution.

Nous ne pouvons pas muscler notre cerveau car ce n’est pas un muscle. Lorsque nous entraînons nos muscles, ils gagnent en volume, alors que le cerveau, conditionné à sa boîte crânienne, a un gonflement limité. En revanche, quand nous l’entraînons, apprenons ou expérimentons de nouvelles choses, notre cerveau :

Ce potentiel d’adaptation du système nerveux est une source prometteuse en matière de santé et en médecine. Nous savons désormais que toutes nos parties cérébrales sont à la fois créatrices de maladies et a fortiori d’auto-guérison :

Découvrons ensemble pourquoi la neuroplasticité est un allié pour notre santé, ce qu’il faut faire pour produire des neurones cérébraux tout au long de notre vie et comment les neuroscientifiques font avancer la médecine.

* Intervention chirurgicale qui consiste à percer un trou dans la boîte crânienne.

Quel hémisphère de votre cerveau utilisez-vous le plus ?

Découvrez, grâce à un exercice simple, comment votre cerveau fonctionne.

Nos pensées et émotions naissent dans notre cerveau et sont conditionnées par notre âge, notre genre, notre culture, nos expériences, etc. Elles se construisent et évoluent au gré du temps. Ainsi, notre vision du monde est unique à un instant T et il est intéressant de comprendre comment notre cerveau fonctionne pour améliorer nos relations sociales, notre compréhension de notre environnement et s’adapter à tout type de situation y compris lors de la maladie.

Des expériences ont également montré que les deux hémisphères du cerveau influent sur notre manière de penser. Pour savoir quel hémisphère vous utilisez plus fréquemment, faites le test ci-après : de quel côté voyez-vous la danseuse tourner ?  C’est un bon exercice à faire avec ses proches afin de constater que les perceptions sont différentes.

Voir la vidéo et faire l’exercice

Si vous la voyez tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, vous utilisez votre hémisphère droit : intuitif, aléatoire, irrationnel, rêveur, synthétique, subjectif, s’intéresse à la totalité.

> Vous vous concentrez davantage sur l’esthétique, le ressenti et la créativité.

A l’inverse, si vous la voyez tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, vous faites appel à votre hémisphère gauche : logique, séquentiel, rationnel, analytique, s’intéresse aux détails.

> Vous avez tendance à apprécier particulièrement l’exactitude et à vous focaliser sur l’objectif.

Généralement, les personnes ont une préférence distinctive pour l’un de ces modes de pensée. Si vous la voyez tourner en alternance dans les deux sens, vous utilisez vos capacités logiques et créatives de façon équilibrée.

Concrètement, au cours d’une séance de rééducation pour retrouver la mobilité d’un membre blessé, une personne sollicitant davantage son hémisphère gauche focalisera son attention sur un rétroplanning et une date d’échéance à atteindre. Une personne pensant avec son hémisphère droit s’intéressera davantage aux exercices proposés et à sa relation avec le professionnel de santé pour atteindre l’objectif.

Le conseil de Liz :

Si cela vous intéresse, il existe d’autres tests plus complets, comme le modèle de Herrmann, qui à travers une série de questions, vous permet de mieux comprendre vos préférences cérébrales.

Qu’est-ce que le service
« Bien dans ma tête » ?

« Bien dans ma tête » est un service qui vous aide à prendre soin de votre santé mentale.

Les accidents de la vie, les petits tracas, les évènements personnels ou professionnels que nous devons affronter peuvent affecter notre santé mentale de manière ponctuelle ou plus longuement (troubles du sommeil, stress, addictions, dépression, etc.). Découvrez ou redécouvrez, la solution d’accompagnement « Bien dans ma tête », disponible depuis MySanteclair.

Comment se présente le service ?

Le service « Bien dans ma tête » s’adresse à tous ! D’un mal-être passager à des troubles plus sévères, chacune des solutions a été étudiée pour répondre à vos différentes problématiques (aide aux aidants, stress au travail, stress post-traumatique, isolement, deuil, etc.). Quelle que soit votre situation, nous vous accompagnons selon vos besoins.

Plusieurs outils sont disponibles afin d’améliorer votre situation et prendre en main votre bien être mental.

Vous avez besoin d’aide pour savoir comment agir

Vous souhaitez prendre soin de vous

Vous avez besoin de parler à un praticien 

Vous ou vos proches souffrez de troubles sévères

* En dehors de la participation forfaitaire le cas échéant d’un euro déduit sur vos prochains remboursements effectués par l’Assurance maladie.
** Pas de tarifs négociés et consultation payante.

Le conseil de Liz :

Le service « Bien dans ma tête » est accessible depuis votre espace adhérent SMI et le site www.mysanteclair.fr

Vous pouvez également télécharger l’application mySantéclair depuis les stores en ligne ou en scannant le QR code dans le visuel à droite.

Que faut-il faire pour repousser le déclin cognitif de notre cerveau ?

Contrairement au corps, notre cerveau s’use si nous ne nous en servons pas. Comment l’aider à conserver sa jeunesse ?

Si nous avons un esprit curieux, nous pouvons faire pousser nos neurones toute notre vie et améliorer ainsi sa plasticité. Le cerveau est en constante évolution et les connexions cérébrales se créent, se renforcent ou s’affaiblissent en fonction des réseaux neuronaux utilisés plus ou moins fréquemment. La neuroplasticité est favorisée par les nouveaux apprentissages, les prises de décisions et les émotions positives, ou elle est entravée par le stress et un mode de vie quotidien déséquilibré.

Il existe plusieurs façons d’améliorer la neuroplasticité cérébrale, notamment par des activités cognitives, sociales et physiques. Voici comment vous pouvez renforcer ou créer de nouveaux neurones :

Vivre des expériences variées et des émotions positives

Pour stimuler l’activité cérébrale, il faut diversifier les expériences permettant la réflexion, la concentration, la créativité, l’apprentissage, la découverte, les interactions sociales et les défis. Il peut s’agir de puzzles, de jeux vidéo ou de société, de voyages, de l’apprentissage d’une nouvelle langue, d’expériences sensorielles comme la musique ou la cuisine, la lecture, la création artistique et la danse, etc.

« Faire différemment » construit de nouveaux chemins neuronaux et « ressentir » favorise la mémoire, la concentration, l’empathie naturelle, la coopération et apaise le cerveau limbique, siège de toutes nos émotions. Ces dernières influent sur nos gènes, notre système hormonal et sur la construction des circuits neuronaux. Il convient donc de comprendre nos émotions plutôt que de les réprimer et de minimiser les situations de stress.

Un sommeil récupérateur

Le sommeil a des effets importants sur la santé physique et mentale. Dormir est essentiel pour la croissance des dendrites, qui se développent à l’extrémité des neurones et transmettent les informations d’un neurone à l’autre, renforçant ainsi les connexions neuronales.

Respecter un horaire de sommeil cohérent et créer un environnement propice à un repos détendu et sain, sont donc salutaires pour notre cerveau.

La pratique d’exercice physique

L’activité physique régulière est un autre moyen de favoriser la neuroplasticité en augmentant le flux sanguin et l’oxygène dans le cerveau. Le sport contribue ainsi à :

Les neuroscientifiques ont également établi un lien entre la méditation, les exercices de respiration et la neuroplasticité. En plus de réduire le stress et les émotions négatives, ces pratiques contribuent à améliorer la structure physique du cerveau.

Une alimentation saine

L’excès de graisses et de sucres dérèglent le fonctionnement cellulaire et altèrent les vaisseaux sanguins du cerveau. Cela entraîne progressivement un stress cellulaire qui réduit fortement la capacité naturelle de régénération des connexions neuronales. En revanche, la pratique du jeûne intermittent favorise les réponses adaptatives des neurones, améliorant ainsi la plasticité cérébrale.

Notre bien-être général est inévitablement lié à l’état de santé de notre cerveau. Plus notre cerveau perçoit des changements et plus il se régénère !

* Processus par lequel de nouveaux neurones se forment dans le cerveau.

Le conseil de Liz :

Il existe des applications de coaching cérébral payantes pour améliorer sa concentration, sa mémorisation, sa créativité et autres capacités cognitives (Geist, Neuronation, Peak, Braint out, etc.). Néanmoins, un sudoku quotidien ou des mots fléchés produiront aussi leur effet !

Pour être efficace, l’entraînement doit être varié (diversifier les jeux et les niveaux de difficulté), et complémentaire au sport, aux amis ou à l’apprentissage d’une nouvelle compétence.